"Avant de quitter la vie de
ma propre volonté et avec ma lucidité, j'éprouve le besoin de remplir un
dernier devoir : adresser de profonds remerciements au Brésil, ce merveilleux
pays qui m'a procuré, ainsi qu'à mon travail, un repos si amical et si
hospitalier. De jour en jour, j'ai appris à l'aimer davantage et nulle part ailleurs
je n'aurais préféré édifier une nouvelle existence, maintenant que le monde de
mon langage a disparu pour moi et que ma patrie spirituelle, l'Europe, s'est
détruite elle-même. Mais à soixante ans passés il faudrait avoir des forces
particulières pour recommencer sa vie de fond en comble. Et les miennes sont
épuisées par les longues années d'errance. Aussi, je pense qu'il vaut mieux
mettre fin à temps, et la tête haute, à une existence où le travail
intellectuel a toujours été la joie la plus pure et la liberté individuelle le
bien suprême de ce monde .Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore
l'aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant
eux." Stefan Zweig, Pétropolis, 22-2-42.
"La Femme
Silencieuse"
Historiquement, cette
pièce de théâtre se déroule en pleine ascension du nazisme en Allemagne,
quelques mois après le plébiscite
d'Adolf Hitler, qui le nomma président (Führer par la suite), le 2
août 1934.
Cependant, nous allons
nous tété-transporter pendant 1h20 outre Manche, en mettant de côté cette parenthèse
notoire . En effet, l'intrigue de cette dernière se polarise sur l'exil à
Londres de l'écrivain d'origine viennoise Stefan Zweig, à qui nous devons
entre autre la "Confusion des sentiments", ou encore la "Pitié
dangereuse" qui fuyant la tempête continentale, se plongea dans la
rédaction d'une biographie sur Marie Stuart. Succinctement, Marie Stuart, cette
icône martyre ou intrigante, fut la reine d'Ecosse puis de France au XVIème
siècle.
Dans cette tourmente psychologique, ce qui devait à l'origine n'être qu'une fuite provisoire ainsi qu'apaisante, s’avérera se transformer inexorablement en un piège cruel et
définitif, qui conduira cet écrivain humaniste, juif "sans s'en préoccuper"au Brésil puis in fine au suicide.
Les artistes qui participent à cette aventure se nomment: Pierre-Arnaud Juin, Corinne Jaber et Olivia Algazi. La mise en scène quant à elle, est menée par Pascal Elso.
Les artistes qui participent à cette aventure se nomment: Pierre-Arnaud Juin, Corinne Jaber et Olivia Algazi. La mise en scène quant à elle, est menée par Pascal Elso.
Pour terminer, afin
d'éviter une description trop prolixe, je rajouterai simplement que cette pièce
se joue au Théâtre du Petit Hébertot dans le 17ème arrondissement de notre
chère capitale à partir du 10 janvier jusqu'au 23 février 2014.
En guise de conclusion, en ce qui
concerne les tarifs, si vous décidez d'acheter vos places directement au
théâtre, il faut compter 30 ou 15 euros selon votre tranche d'âge ainsi que votre
catégorie socio-professionnelle...Néanmoins, il vous reste la possibilité, de
surfer sur la toile du net, en cliquant avec votre doigt sur un de ces sites: BilltetRéduc,
Théâtre Online.com, Ticketnet.fr, La Fnac Spectacle.com.....qui généralement
vous proposent des réductions. En aparté, les jours de relâches sont le Lundi et le mardi.
Théâtre Le Petit
Hébertot
78 bis boulevard des
Batignolles
75017 Paris. Métro Villier
Tél: 01-42-93-13-04
